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Sélection de publications 2015-2018

Sélection de publications 2015-2018
Des ouvrages et revues auxquels ont collaboré des chercheurs du Carism

Le temps des médias numéro 31 - Revue d'histoire - Le temps long des réseaux sociaux numériques

« Le temps long des réseaux sociaux numériques »

N° 31 de la revue Le Temps des Médias, automne 2018 
Coordonnée par Frédéric Clavert, Martin Grandjean et Cécile Méadel

Depuis leur émergence au milieu des années 2000, les réseaux sociaux numériques favorisent et provoquent une accélération de la circulation des informations, les transformant en médias à part entière. Leurs moyens et leur infrastructure techniques autorisent leurs membres à participer non seulement à la diffusion mais également à la création et à la mise en forme de ces informations. Si la (relative) nouveauté des technologies et infrastructures utilisées par les réseaux sociaux numériques est bien documentée, celle des pratiques des utilisateurs/acteurs de ces services dans les modes d’émergence et de circulation de l’information l’est moins. Ce dossier du Temps des médias souhaite mettre au centre de sa démarche une série de questionnements touchant à l’interaction entre (nouvelles) technologies, rythmes ou formats de l’information et (nouveaux) acteurs. Si le cas des réseaux sociaux numériques est considéré comme emblématique de nouveaux modèles de production et de circulation des informations, ce dossier s’appuie sur des approches diachroniques qui permettent ainsi de réintroduire une pluralité de temporalités dans l’étude des réseaux sociaux numériques.

Communication & Langages, écrits de rues - expression collectives, expressions politiques« Écrits de rues, expressions collectives, expressions politiques »

N° 197 in Communication & langages, septembre 2018
Frédéric Lambert
responsable du dossier avec Maëlle Bazin

Les écrits de rue – Mai 1968, Septembre 2001, Janvier 2015 (Charlie Hebdo et l’Hypercasher), Novembre 2015 (le Bataclan et les terrasses parisiennes) les écrits des 32, 33, 34 mars 2016… (Nuit Debout et son calendrier Dada) ou ceux des révolutions arabes –font événement au sein d'une actualité. Ils sont en même temps événements d'écriture, mais aussi écritures en événement. Ici, l'écrit entre littéralement dans l'espace politique, met en visibilité une crise et son moment discursif, souligne les formes poétiques et graphiques de la légende collective que partage à ce moment précis une société.

L’enjeu de ce dossier est donc d’identifier et d’analyser ces écritures qui font elles-mêmes événement. Ces textes partagés, repris, reconfigurés, sur les murs, sur les affiches, sur les banderoles, tagués sur le socle d'une statue, reproduits à la Une des journaux papiers, aujourd'hui proliférant sur les pages des réseaux sociaux, forgent un temps nos esprits, participent à l'écriture d'une histoire au présent. 

Les écritures en événement sont attendues par une armada de professionnels : à peine jetées au sol, taguées au mur, brandies sur un carton, que des institutions s'en saisissent. Elles sont gérées et budgétisées deux fois : par les services de la Propreté, et par les conservateurs. Collections ou échantillons, elles peuvent se constituer en archives. Cette parole spontanée, éphémère, hurlée et murmurée appartient aujourd'hui aux registres d'une histoire, d'une anthropologie et d'une sémiotique des langues vivantes au sein des arènes publiques.

#Info Commenter et partager l'actualité sur Twitter et Facebook#info. Commenter et partager l'actualité sur Twitter et Facebook

Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2018 
Sous la direction de Mercier A. et Pignard-Cheynel N.

De plus en plus souvent l'information journalistique arrive directement sur les « murs » de nos réseaux sociaux, en priorité Facebook ou Twitter, mais aussi LinkedIn ou Snapchat et bien sûr via des vidéos mises en ligne sur YouTube ou DailyMotion. La médiation de ces plateformes pour accéder à l'information d’actualité n’est pas neutre. 

L’objet de ce livre est d’essayer de comprendre ce qui change dans notre rapport aux médias, notre relation à l’information dès lors que se met petit à petit en place un nouvel écosystème de l’information à l’ère des réseaux socionumériques. Que partage-t-on ? Comment le faisons-nous ? Comment commentons-nous l’actualité sur Twitter ou Facebook ? Quels nouveaux usages, quels arts de faire les internautes mettent-ils en œuvre pour utiliser les dispositifs offerts par ces plateformes : hashtags, like, retweet, emojis et émoticônes…À l’heure des fake news, des risques d’enfermement dans des « bulles de filtre » via les recommandations de nos « amis » et des algorithmes, il est indispensable, pour le bon fonctionnement de nos démocraties, de prendre pleinement conscience du bouleversement qui se joue sous nos yeux, dans nos pratiques quotidiennes d’information.

La télévision - La découverteLa télévision

Coll. Repères, Éditions La découverte, Paris, 2018
Rémy Le Champion

Premier loisir des Français, la télévision nous accapare, nous captive, nous distrait, nous passionne. Elle définit son époque. Et avec son époque, elle évolue, se multiplie, innove, s’enrichit et se transforme pour relever le défi de la modernité numérique.

Qu’est-ce qui caractérise la télévision, son intimité, ses ressorts, ses règles de fonctionnement, ses acteurs et leur stratégie ? Comment l’équation économique s’avère-t-elle déterminante dans la programmation ? Dans quelle mesure le système de régulation est-il à la fois protecteur pour le tissu productif et les téléspectateurs, et contraignant pour les chaînes ? Comment la télévision gère-t-elle la transition numérique ? Comment s’invente-t-elle un futur avec Internet ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage s’efforce d’apporter des éléments de réponse.

La loi Bichet sur la distribution de la presse, 70 ans après« Les principes de la loi Bichet »

La loi Bichet sur la distribution de la presse, 70 ans après - Éditions Panthéon-Assas, coll. « Colloques », 2018, pp. 43-64 
A. Granchet
sous la direction de Laurence Franceschini et Camille Broyelle

En quête d'archives - Bricolages méthodologiques en terrains médiatiques« Analyser les débats publics autour d'une loi controversée »

En quête d'archives : bricolages méthodologiques en terrains médiatiques, Paris, éd. INA, 2018
Valérie Devillard
et Guillaume Le Saulnier, Josiane Jouët et Cécile Méadel sous la direction de Sarah Lécossais, Nelly Quemener

Annuaire français de relations internationale - AFRI« Russia Today et le renouveau de la diplomatie médiatique russe : de la projection mondiale du Kremlin à la "réinformation" en France »

Annuaire français de relations internationales, volume XIX, 2018, p. 927-945
Tristan Mattelart

Mai 68, Bibia Pavard, Que-sais-je ?Mai 68

Presses universitaires de France, Que sais-je ?, 2018
Bibia Pavard

Un demi-siècle plus tard, « Mai 68 » reste sujet à controverses. La mémoire peut-elle laisser place à l'histoire ? C'est le pari de Bibia Pavard dans cet essai nuancé.

Revenant sur les contextes d'émergence d'une contestation multiforme, elle décrit comment se sont embrasées villes et campagnes. Des pavés jetés dans le Quartier latin jusqu'aux facultés et usines occupées partout en France, un vent d'insubordination souffle sur la France en mai et juin. La grève est d'une ampleur sans précédent et touche des secteurs très variés. Si, fin juin, les éléctions législatives sonnent le retour à l'ordre, non sans résistances, elles ne viennent pas clore une séquence historique qui se poursuit. L'esprit de 68 perdure sous des formes politiques et culturelles diverses tout au long des années 1970. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?

Dans cette analyse globale variant les échelles et les regards renaît le souvenir d'une période fondatrice ayant « changé la vie » de plus d'une génération.

 

 

 

 

 

 

     « Presse(s) féminine(s) : le poids du genre »

Dans Manuel d’analyse de la presse magazine, Paris, Armand Colin, 2018, p. 103-119
Bibia Pavard, dans Claire Blandin (dir.).

Comment analyser la presse magazine ? Elle est un objet d’étude en plein développement. Cet ouvrage dresse en premier un panorama du domaine : sa place dans la recherche, ses outils, ses sources puis les auteurs problématisent l’étude par secteur (presse féminine, people, sportive...) ; enfin ce sont les métiers de la presse magazine qui sont présentés par des études de cas et des parcours biographiques.

Claire BLANDIN, Jamil DAKHLIA, Bibia PAVARD, François PROVENZANO, Emilie ROCHE et Claire SÉCAIL ont conçu cet ouvrage.

 

 

 

       "Internet ou le pluralisme radical",

Entretien avec Anne-Lorraine Bujon, Esprit, 2018/12, p.70-76
Romain Badouard.  

Internet a engendré une profusion des prises de parole publique qui a trois conséquences majeures : le pouvoir de filtrage de l’information, autrefois dévolu aux journalistes, revient désormais aux moteurs de recherche et aux réseaux sociaux ; la notoriété se substitue à l’autorité ; la frontière entre vie publique et privée tombe. Les plateformes en ligne favorisent un enfermement idéologique et une plus grande brutalité des échanges. La régulation se fait en toute opacité, avec à la fois un risque de privatisation de la censure et un risque que les architectures de surveillance se retrouvent à la disposition de régimes autoritaires.

 

 

 

 

    Entrées : « Les sixties », « Le moment 68 », « Effet de souffle : féminisme, minorités, nouvelles cultures » et « La fin des idéologies »,

dans Culture, Médias, Pouvoirs aux États-Unis et en Europe occidentale, 1945-1991, Paris, Armand Colin, 2018
Bibia Pavard, sous la direction de Christian Delporte et Caroline Moine

 

 

 

 

« Postface : Fake news : tous une part de responsabilité ! »

dans L’information d’actualité au prisme des fake news, Paris, L’Harmattan, 2018, p.235-244
Arnaud Mercier, sous la direction de A. Joux, N. Pélissier.

 

 

 

 

 

     « La mission culturelle de la télévision publique de 1993 à 2017 : une approche sémiologique »

Les Enjeux de l'information et de la communication 2018/1 (n° 19/1), pages 81 à 98
Lucie Alexis

Dans cet article, nous présentons les résultats de notre travail de recherche doctorale autour de la mission culturelle de France Télévisions. L’objectif était d’identifier les moyens par lesquels France Télévisions produit une cohérence en matière d’expériences culturelles. Nous avons proposé un parcours chronologique, principalement inscrit dans une perspective sémiologique, qui associe une analyse de la communication des institutions publiques, une sémiologie des émissions télévisuelles et des écritures numériques. La culture de la télévision de service public se nourrit à la fois d’une conception majoritairement marquée par les mécanismes de consécration institutionnelle, d’une attention portée aux productions des industries culturelles et aux « médiacultures » et tend à s’élargir au travers d’expériences numériques. C’est d’une conjugaison de cet ensemble d’éléments sur un mode propre que procède la culture de la télévision de service public.

 

 

     «   L’omniprésence des postures humoristiques sur twitter »

dans Le sens de l’humour, style, genre, contexte, Louvain, Academia, 2018, p. 279-297
Arnaud Mercier, sous la direction de F. Leca et A-M. Paillet

 

 

 

 

 

 

 

  « Politiques de catégorisation du monde social »

Politiques de communication, n°10, 2018,
Jean-Baptiste Comby et Julie Pagis, coordination du numéro

 

 

 

 

 

 

 

 

"Internet et la brutalisation du débat public"

La Vie des Idées, 2018
Romain Badouard,

Internet nous rend-il plus agressifs, ou plus tolérants à l’égard de l’agressivité, dans nos discussions politiques du quotidien ? Romain Badouard dresse une cartographie de la violence des débats en ligne, de ses usages et de ses effets.

« Faire naître et mourir les vagues : comment s’écrit l’histoire des féminismes »,

Itinéraires [En ligne], 2017-2, mis en ligne le 10 mars 2018 http://journals.openedition.org/itineraires/3787 
Bibia Pavard

La métaphore des vagues s’est imposée dans les années 1970 pour décrire l’histoire des mobilisations féministes depuis le xixe siècle en Occident. Elle est en même temps de plus en plus contestée dans le milieu académique depuis que les débats sur l’existence d’une troisième vague sont apparus dans les années 1990. Cet article se propose de faire un bilan des usages académiques et militants de cette métaphore afin de leur redonner une historicité et de montrer le poids des enjeux politiques dans ces définitions. Il s’agit, à travers le cas de la France, de montrer comment la métaphore des vagues témoigne de la circulation des appellations entre le discours militant et le discours académique et révèle les tensions existantes pour savoir qui décide de faire naître et mourir les vagues.

 

2017

      

    « Marie Claire magazine féministe ? Comment les discours militants circulent dans la presse commerciale (1976-1990) »

Vingtième siècle. Revue d’histoire, n°137, 2017, p. 131-146
Bibia Pavard

Existe-t-il un féminisme populaire porté par la presse féminine ? L’étude de cas du cahier « Femmes » de Marie Claire, autoproclamé « journal des féministes » dans le magazine de 1976 à 1990, permet d’analyser finement les mécanismes de diffusion de discours militants dans la culture de masse. L’étude qualitative de la rubrique couplée à des entretiens avec les professionnels qui l’ont animée montrent que cette expérience éditoriale originale est rendue possible par le poids du contexte politique s’articulant avec le contexte organisationnel de l’entreprise et les trajectoires des journalistes. Le magazine propose une rubrique qui suit l’air du temps, permettant à une jeune génération d’entrer dans la rédaction et d’y faire carrière.

 

     « Décoder les programmes »

Réseaux, n° 206, 2017
Cécile Méadel et Guillaume Sire, Co-direction du dossier

 Lire les lignes de code qui composent un programme peut permettre de voir de quels discours politique ou moral, de quels projets, de quels intérêts ou encore de quels imaginaires le programme est l’insigne. Il nous semble donc que le décryptage des programmes ne doit pas devenir une discipline autonome. Au contraire, nous pensons, à l’instar de Matthew Fuller, que l’anthropologie, la sociologie, le droit, l’économie, l’histoire, les sciences politiques, la philosophie, la linguistique et les sciences de la communication devraient (pouvoir) analyser les programmes en allant jusqu’à la lecture des lignes de code, et non que l’on devrait créer un nouveau champ dont les chercheurs s’occuperaient de lire le code tandis que leurs collègues des autres disciplines continueraient à problématiser et à analyser des phénomènes au sein desquels les programmes jouent un rôle fondamental sans que ces chercheurs ne prêtent jamais attention aux dits programmes. Dans ce numéro, vous trouverez par ailleurs en Varia une contribution de Manon Istasse qui présente Facebook et les amateurs de patrimoine au travers de la description et l’analyse d’un groupe Facebook dédié au patrimoine d’une ville française, et sa comparaison avec les caractéristiques des dispositifs collaboratifs des sciences citoyennes.

     « La lecture événementielle des faits politiques : entre logiques journalistiques et (des)intermédiation numérique »

Sciences de la société, 2019, p. 33-51
Arnaud Mercier

Le but de cet article est de comprendre les mécanismes de « l’événementalisation », à l’époque contemporaine, tout en analysant ce que l’usage des technologies numériques transforme dans les mécanismes sociologiques précédents qui conduisaient à l’émergence d’événements. Nous croisons, pour faire cela, une analyse des valeurs que porte un fait social pour mériter d’être perçu et vécu comme un événement, comme une rupture, avec une analyse du rôle des médias comme découvreurs et/ou amplificateurs de ces faits sociaux. Tout en étant attentif à leur travail d’événementalisation. Enfin, nous étudions le rôle que peuvent avoir les technologies de l’internet (surtout les réseaux socionumériques) dans la possibilité d’assumer ce travail « d’événementalisation ».

  « Campagne électorale, dérision politique et réseaux socionumériques : l’ère de la ‘démoqueratie’ »

Dans 2017 : la présidentielle chamboule-tout. La communication politique au prisme du dégagisme, Paris, L’Harmattan, 2018, p. 193-220
Arnaud Mercier, sous la direction de Maarek P.
et Mercier A.

 

 

 

 

 

      « Faire des vagues. Les mobilisations féministes en ligne »

Réseaux, n°201, 2017, p. 21-57
Josiane Jouët, Bibia Pavard et Katharina Niemeyer

       Les possibilités technologiques offertes depuis l’arrivée du web 2.0 ont contribué à la transformation et à l’émergence de mobilisations sociales et politiques variées en et hors ligne. Dans cet article, il s’agit ainsi de proposer un premier pas vers une meilleure compréhension des usages militants féministes du numérique à l’appui de l’étude de sept collectifs français. Une approche croisée entre histoire, sociologie et sémiologie nous permet de voir comment le numérique contribue à faire des vagues : comment différentes générations de collectifs féministes s’approprient les outils numériques pour publier, diffuser et partager des informations, pour tisser des réseaux (à différentes échelles) et agir dans l’espace public afin de combattre les inégalités et les discriminations. Nous mettons ainsi en évidence une entrée des mobilisations féministes dans l’ère de la communication en ligne.

 

Le désenchantement de l'internet. Désinformation, rumeur, propagande

FYP Éditions, 2017
Romain Badouard

L'ouvrage de référence sur les fake news et la désinformation
Internet est-il devenu l’ennemi de la démocratie ? Rumeur, fake news, harcèlement, propagande, surveillance généralisée…, le débat public en ligne s’est transformé en véritable champ de bataille. Pourtant, il y a encore une dizaine d’années, on louait l’exemplarité de l’internet comme étant l’outil d’un renouveau démocratique. Comment expliquer ce retournement ?

Cet ouvrage propose une synthèse claire et pédagogique sur les enjeux politiques de l’internet. L’auteur montre que le pouvoir se loge au coeur même des technologies. Internet porte en lui un modèle communautariste qui favorise les clivages. Dans cet univers profondément conflictuel,l’enjeu n’est plus d’échanger, mais d’occuper l’espace. La dérégulation généralisée du marché de l’information fait peser de sérieuses menaces sur l’exercice de la liberté d’expression.

C’est la défense de l’internet comme bien commun qui est en train de se jouer aujourd’hui. Et parce que le numérique est l’affaire de tous, c’est aussi l’avenir de nos démocrates dont il est question.

La communication politique - Les essentiels d'HermèsLa communication politique

Nouvelle édition revue et augmentée, CRNS Éditions, juin 2017
Sous la direction d'Arnaud Mercier

Le temps des médias numéro 29 - Revue d'histoire - Féminismes« Féminismes »

N° 29 de la revue Le Temps des Médias, 2017
Coordonné par Claire Blandin, Sandrine Lévêque,  Simon Massei et Bibia Pavard

Le Web dans les rédactions de presse écrite - Processus, appropriations, résistancesLe Web dans les rédactions de presse écrite. Processus, appropriations, résistances

Éditions L'Harmattan Pepper, 2017
Sous la direction de Jean-Baptiste Legavre, Rémy Rieffel

Le web a eu de fortes incidences sur le monde des journalistes de la presse écrite. Cet ouvrage se concentre sur les changements observables au sein des rédactions des quotidiens liés à l'arrivée du web. La nouvelle conception du temps, le bi-média et le live blogging sont autant de nouveaux défis que doivent relever les journalistes.

Enquêter sur l'internationalisation des biens médiatiques et culturelsEnquêter sur l'internationalisation des biens médiatiques et culturels

Presses universitaires de Rennes, Res Publica, 2017
Sous la direction de Jean-Baptiste Comby

Tandis que depuis un demi-siècle la « mondialisation culturelle » ne cesse d’être louée pour ses supposées vertus démocratiques ou contes- tée pour ses présumées logiques impérialistes, ses rouages sociaux restent étonnamment méconnus. Si son économie politique est régulièrement discutée, les professionnels de l’internationalisation des biens culturels et médiatiques ont, eux, fait l’objet de peu d’attention. Qui sont ces femmes et ces hommes au cœur de l’import-export des biens symboliques ? Comment en viennent-ils à (s’)investir à l’international, avec quelles ressources, en poursuivant quels enjeux et en tenant compte de quelles contraintes ? Quels intérêts inséparablement sociaux et nationaux engagent-ils dans leurs métiers ? La partie visible des échanges symboliques à l’international, souvent teintée d’économisme et de technologisme, dissimule en fait une compétition sociale entre différentes fractions des champs du pouvoir.

À rebours des approches culturalistes, cet ouvrage éclaire les hiérarchies sociales au principe de l’inégale circulation internationale des biens culturels. Tout le monde n’a pas les moyens de jouer le jeu de la « mondialisation », de se mobiliser par-delà les frontières ou de faire un usage distinctif des livres et films étrangers. Si concurrence il y a, elle met sans doute moins à partie des pays que des catégories sociales. Le montrer empiriquement c’est aussi lutter contre les clichés différencialistes qui, en essentialisant et en figeant les cultures, font le lit des visions xénophobes.

Les différentes contributions étayent donc cette perspective. Elles expliquent comment il est possible et pourquoi il est important, de saisir les dynamiques structurelles et les rapports de domination qui orientent les processus d’internationalisation médiatique. Ainsi, ce livre collectif espère être utile aux étudiants et chercheurs analysant la construction sociale et historique des échanges internationaux de biens symboliques. Mais au-delà, l’ouvrage s’adresse à l’ensemble des agents concernés par ces questions et entend leur suggérer des clefs pour interpréter autrement ce qui est en jeu lorsqu’ils sont confrontés « à l’international ».

Les 100 mots des sciences de l'information et de la communication, Que-sais-je ?Les 100 mots des sciences de l'information et de la communication

Que sais-je ? PUF 2017
Sous la direction de Jean-Baptiste Legavre et Rémy Rieffel

Qu’est-ce qu’un média ? un discours ? une plateforme numérique ? la liberté d’expression ? Voilà quelques exemples qui donnent une idée de l’étendue du champ couvert par les sciences de l’information et de la communication, cette discipline qui existe en France depuis un peu plus de quarante ans et qui offre des formations très diverses aux étudiants (journaliste, médiateur culturel, webmestre, chargé de communication, etc.). En 100 mots, un collectif d’auteurs se propose de prendre l’analyse des médias comme le « noyau » de cette discipline. Croiser les approches (sociologique, juridique, historique, économique, sémiologique) est de fait la meilleure façon de construire cette discipline encore jeune, qui cherche à penser le monde en mettant la communication au cœur de la réflexion.

Media and Nostalgia yearning for the past, present and futureMedia and Nostalgia. Yearning for the past, present and future

Basingstoke, Palgrave Macmillan Memory Studies Series, 2014
Sous la direction de Katharina Niemeyer

Media and Nostalgia is an interdisciplinary, international and critical exploration of media and their relation to nostalgia. The volume takes a closer look at the recent nostalgia boom, as for example, digital photography that adopts a vintage style, the success of television series such as Mad Men, revivals of past music, fashion, and video games. However, this current nostalgia wave is not simply a fascination with the past; rather, it hints at something more profound. Expressions of nostalgia indicate a double helix type phenomenon with slower reactions to ever-faster technologies, and the possibility of an escape from the current crisis into a middle status of wanderlust (Fernweh) and a specific form of nostalgia such as homesickness. Each chapter demonstrates how nostalgia has always been a media-related matter, analysing, among others, digital photography, television series, film and home videos. This collection explores the ways in which various media produce narratives of nostalgia, how they trigger nostalgic emotions and how they can in fact be a creative projection space in themselves. Avec les contributions de Morena La Barba, Thibaut Bardon, Gil Bartholeyns, Marine Baudrillard, Emmanuelle Fantin, Philippe Le Guern, Maël Guesdon, Itzhak Goldberg, Aline Hartemann, Ute Holl, Andrew Hoskins, Emmanuel Josserand, Yala Kisukidi, Emily Keightley, Katharina Niemeyer, Michael Pickering, John Potts, David P. Pierson, Giuseppina Sapio, Dominik Schrey, Florence Villesèche et Daniela Wentz.
Notes de lecture sur l’ouvrage:

  • http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01439685.2016.1164475
  • https://medianostalgia.files.wordpress.com/2015/07/review_media-and-nostalgia.pdf
  • http://archiv.ub.uni-marburg.de/ep/0002/2015/112/3568.

Louis Guilloux politique - InterférencesLouis Guilloux Politique

Presses universitaires de Rennes, 2016
Sous la direction de Jean-Baptiste Legavre

La politique est omniprésente dans l’œuvre littéraire de Louis Guilloux (1899-1980). Si le constat n’est pas nouveau, aucun travail collectif ne s’était jusqu’ici proposé de partir du texte littéraire pour en éprouver, sur ce point, les constances, les évolutions, les ruptures. Le résultat a l’avantage de sortir des clichés qui marquent un écrivain irréductible aux étiquettes.

Avec le soutien de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Carism-université Paris 2 Panthéon-Assas.

Les censures dans le monde XIX-XXI siècles« Liberté d'expression et "offense religieuse" selon les droits français et européen, de 1905 à l'affaire Dieudonné (janvier 2014) : respect des croyances et enjeux politiques »

in Les censures dans le monde, Presses universitaires de Rennes, 2016, pp. 161-178 
Hélène Eck, Agnès Granchet 
sous la direction de Laurent Martin

Cet ouvrage offre des synthèses sur la censure du XIXe siècle à nos jours, dans de nombreux pays. Pourquoi censure-t-on ?, qui censure et comment ?, que fait-on avec ou contre la censure ? Cet ouvrage adopte une vision très large des phénomènes censoriaux tout en s’interrogeant sur les distinctions nécessaires qu’il convient d’opérer entre eux.

Avec le soutien du Centre d’histoire de Sciences Po, du CARISM/université Paris 2, du CEMTI/université de Paris 8, de l’INA, du LARHRA/CNRS, du CHSC, université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Les moteurs de recherche - La découverteLes moteurs de recherche

Éditions La découverte, coll. « Repères », 2016
Guillaume Sire

Comment se repérer sur le Web ? Comment ne pas se perdre dans ce déluge d’informations ? Les moteurs de recherche sont à la fois des cartes, des boussoles et des topographes. Ils indiquent le nord et nous guident en nous disant : « Ce contenu est plus pertinent que celui-là. » Ils répondent à nos questions les plus farfelues en quelques microsecondes. Ils indexent les informations accessibles et dressent pour nous des listes vertigineuses. Ils organisent la connaissance à l’échelle du monde. Oracles modernes, pythies algorithmiques. L’objectif de cet ouvrage est de révéler ce qui se cache derrière l’interface en apparence extrêmement simple depuis laquelle nous avons accès à tant d’informations. Le lecteur apprendra comment ont été inventés les moteurs de recherche. Il comprendra comment ils fonctionnent, comment ils sont financés, quel est leur statut juridique, les controverses dont leur activité est susceptible de faire l’objet, quels sont les principaux moteurs sur le marché, comment ils se distinguent les uns des autres et quelles sont les perspectives d’évolution du secteur.

Le défi Charlie - Les médias à l'épreuve des attentatsLe défi Charlie. Les médias à l'épreuve des attentats

Paris, Éditions Lemieux, 2016
Sous la direction de Pierre Lefébure et Claire Sécail

« Je suis Charlie »… Du 7 au 9 janvier 2015, la France a connu les journées les plus tragiques de son histoire récente. Après l’effroi et la sidération collective, sont venus les temps de la communion, mais aussi des débats tout azimuts : liberté de la presse, droit au blasphème, place spécifique de l’islam, théories du complot (liste non exhaustive). Un an après les attentats, des chercheurs (historiens, sociologues, politistes, sémiologues, SIC) explorent les facettes médiatiques de cet événement qui endeuille et marquera longtemps le pays.

TABLE DES MATIÈRES

Pierre Lefébure et Claire Sécail - Introduction

LE TEMPS DE L’ATTAQUE
Katharina Niemeyer - Les Unes internationales du 8 janvier 2015. Entre uniformité et singularité
Pierre Lefébure - Rire malgré tout. Comment les humoristes d’actualité font face au choc
Pierre-Emmanuel Guigo - L’étoffe présidentielle à l’épreuve. La communication de F. Hollande pendant les attentats

LE TEMPS DE LA MARCHE
Claire Sécail - L’Histoire en marche (républicaine). L’information continue et « l’esprit du 11 janvier »
Maëlle Bazin - L’énonciation d’un deuil national. Usages de « Je suis Charlie » dans les écritures urbaines
Romain Badouard - « Je ne suis pas Charlie ». Pluralité des prises de paroles sur le web et les réseaux sociaux
Joël Gombin, Bérénice Mariau et Gaël Villeneuve - Le web politique au lendemain des attentats de Charlie

LE TEMPS DU DÉBAT
Christian Delporte - Dessin de presse. Limites et atteintes à la liberté d’expression (XXe-XXIe siècles) Pierre Lefébure et Claire Sécail - La critique des publics. Les courriers du médiateur de l’information de France 2
Timothée Deldicque - Le rôle des « philosophes médiatiques ». Construction symbolique des événements
Pierre Lefébure, Katharina Niemeyer et Claire Sécail - Magnitude Charlie : un défi pour les sciences sociales Postface - Bibliographie complémentaire - Contributeurs

Sociologie des médias - 4e édition actualisée et augmentéeSociologie des médias

Paris, 4e édition, Éditions Ellipses, 2015
Rémy Rieffel

L’influence des médias dans nos sociétés est aujourd’hui un sujet particulièrement sensible qui ne cesse de faire l’objet de jugements pour le moins contrastés :

  • certains vantent le mérite de la presse, de la radio, de la télévision, des TIC en matière de démocratisation culturelle et sociale ;
  • d’autres dénoncent leurs méfaits en les accusant d’encourager la manipulation et l’uniformisation des esprits.

La sociologie des médias a précisément pour but de mettre fin aux idées reçues et d’essayer de faire la part des choses entre appréciations hâtives et réalité des phénomènes.
C’est ce à quoi s’emploie Rémy Rieffel dans cet ouvrage qui propose une synthèse claire et précise des connaissances accumulées à ce jour dans ce domaine.
On trouvera donc ici non seulement l’étude de l’impact des médias sur la vie politique et sur la culture, sur l’émergence d’une opinion publique, sur les techniques de propagande ou de publicité, mais aussi l’analyse du comportement de ceux qui produisent l’information (les journalistes) et de ceux qui la reçoivent (les publics des médias traditionnels et des médias numériques).

Les espaces professionnels des journalistes - Des corpus quantitatifs aux analyses qualitativesLes espaces professionnels des journalistes. Des corpus quantitatifs aux analyses qualitatives

Paris, Éditions Panthéon-Assas, 2015
Sous la direction de Christine Leteinturier, Cégolène Frisque

Cet ouvrage est le fruit d'une préoccupation commune à différents travaux conduits ces dernières années autour de la question de l'usage des données statistiques dans les recherches sur le journalisme. En effet, les données statistiques apparaissent souvent à la fois comme un outil d'objectivation indispensable et un obstacle à l'analyse. Qu'elles proviennent d'institutions (CCIJP, caisse de retraite Audiens, INSEE) ou soient élaborées par les chercheurs eux-mêmes à partir de différents corpus (sondages, enquêtes par questionnaires, réseau social professionnel en ligne), ces données doivent être interrogées du point de vue de leurs conditions de production puisque celles-ci influent sur les types de recherches permises et sur les résultats produits.
Pour croiser ces différents regards de chercheurs, l'ouvrage s'organise selon trois niveaux d'analyse du champ journalistique. Le premier prend en compte l'espace du groupe professionnel dans son ensemble (France et Belgique). Le second interroge l'espace plus restreint mais plus éclaté des entreprises médiatiques et des rédactions. Enfin, le troisième s'intéresse directement aux acteurs à travers les carrières des journalistes. Ce recueil fait suite à deux journées d'études organisées les 15 janvier et 13 décembre 2013 par le CARISM-ANR/AMMEJ et le CRAPE.

La gratuité à quel prix ? Les cahiers de l'EMNSLa Gratuité, à quel prix ? Circulation et échange de biens culturels sur internet

Les cahiers de l'EMNS - Presses des mines
Joëlle Farchy, Cécile Méadel
et Guillaume Sire

Le prix Nobel d’économie Milton Friedman l’a dit clairement : « un repas gratuit, ça n’existe pas ». Pourtant, le web semble remettre en cause cet axiome puisqu’il permet aux internautes d’accéder, sans dépense apparente, à une multitude de biens culturels. Que vaut cette gratuité numérique ? Faut-il dans la continuité du rapport Lescure proposer une légalisation des échanges non marchands ? L’ouvrage explore ces notions et analyse trois secteurs qui constituent les principaux produits d’appel du marché de l’internet : l’audiovisuel, la musique et le livre. L’analyse des revenus que Spotify ou DpStream, iTunes ou Usenet, LastFM ou Popcorn, VLC ou Shazam, et bien d’autres encore, tirent de la circulation des biens culturels permet de comprendre leur place dans l’économie numérique. Derrière une même apparence de gratuité pour l’internaute, les modèles proposés ont des conséquences bien différentes. L’internaute devra lui aussi en payer le prix, sous forme directe ou indirecte, aujourd’hui ou demain, tandis que les modalités de partage de valeur entre les acteurs économiques sont amenées à évoluer. > En savoir plus