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Marie-Ève SAINT GEORGES

Équipe
Marie-Ève SAINT GEORGES
Maître de conférences en SIC à l’Université catholique de Lille

Depuis 2021, maître de conférences en sciences de l'Information et de la Communication à l’Université catholique de Lille à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH)

Licence Médias Culture et Communication, Masters Communication d'influence et Communication numérique.

Particulièrement investie dans les enseignements sur le journalisme, la socio-économie des médias, les nouveaux médias, la communication de crise, les aspects stratégiques et méthodologiques de la communication, l'influence et le plaidoyer. Encadrement de mémoires de recherche et des stages.

I work as a Lecturer and Researcher for the Catholic University of Lille, with specific interest in Journalism and Communication. My research is focused on the comparison of crises (mainly in the Great Lakes region) and the way Media are reporting contemporary issues at an international level. As a former Journalist and Public Information officer for the United Nations, I am also willing to contribute to the improvement of the work of information as well as to increase the Medias' credibility.

Projets en cours : Le journalisme, les pratiques et l’impact de la crise sanitaire en 2020-2021 ; Les polémiques et l’éclairage sur le rôle de la France dans le génocide rwandais (suite à la publication du rapport Vincent Duclert, en 2021) ainsi que les prolongements possibles dans l’exploration des archives, des mécaniques journalistiques pour couvrir la région africaine des Grands Lacs (avec la Fondation Harry Franck Guggenheim, dossier de financement en cours).

Membre active de L’IFJD (Institut Louis-Joinet, Institut francophone pour la Justice et la Démocratie)
 
Prix de thèse 2017
, Fondation universitaire Varenne, « Traitement journalistique et extrême Les cas de la République Démocratique du Congo et du Rwanda : d'Haïti et du Japon », directeur de thèse, Francis Balle.

Résumé : En quoi le traitement journalistique contribue-t-il à une construction de l'Histoire, quand il se confronte à la barbarie du genre humain ou aux pires déchaînements de Mère Nature ? De quels éléments de compréhension dispose-t-on dans la mémoire de ces événements ? La place occupée par le journaliste sur ces terrains en crise est intenable. Il est comme coincé dans une crise perpétuelle qu'il ne vit qu'au présent. Avec des archives conservées ou non, les traces disponibles sont très aléatoires.

Cet ouvrage décortique ce que l'on appelle parfois la machine médiatique. Par une recherche approfondie mais non moins sélective des médias et des publics qui les consomment, il s'agit de trouver les clés pour comprendre comment ces crises majeures se transforment en une nouvelle Histoire focalisée sur l'instantané du journaliste qui traite de ces crises. Guerres, crimes génocidaires, tremblements de terre, tsunami : cette toile de fond ne reçoit pas le même traitement journalistique selon que l'on se situe en avril 1994 ou en janvier 2010.

Interroger l'approche de ces crises qui se ressemblent mais déchirent les mémoires diversement selon que le traitement journalistique porte sur la République démocratique du Congo ou le Rwanda ; éclairer ce qui fait le terreau du misérabilisme ou suscite l'admiration dans la manière de rapporter les événements qui touchent Haïti ou le Japon ; savoir pourquoi telle ou telle direction est privilégiée dans la couverture de ces crises dans la presse imprimée francophone à travers des titres belge et français ; comprendre comment le Web bouscule les choix et la vitesse de la couverture du chaos : voici la base de cette recherche.