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Ateliers Professions culturelles et inégalités de genre en France

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Ateliers Professions culturelles et inégalités de genre en France
L’objectif de ces ateliers est de créer un espace de rencontre entre des chercheurs et des professionnels autour de la question des inégalités de genre dans les professions culturelles en France.

Les ateliers « Professions culturelles et inégalités de genre en France » sont organisés par Anastasia Choquet, doctorante au Carism.

Comment se manifestent ces inégalités au cœur des pratiques professionnelles quotidiennes ? Chaque atelier sera un espace de parole pour une personne professionnelle d'un secteur culturel, invitée à faire le récit de sa propre expérience. Un chercheur pourra alors engager la discussion et mettre en dialogue cette expérience individuelle avec ses propres recherches. Les personnes du public seront invitées à réagir et à entrer en interaction avec les personnes intervenantes.

 Ces ateliers d'une durée de deux heures sont ouverts à toutes et tous sur inscription*, le public étant invité à réagir et à entrer en interaction avec les personnes intervenantes.

La troisième séance des ateliers « Professions culturelles et inégalités de genre en France » porta sur le cinéma et a eu lieu le mardi 21 mai 2019 de 18h à 20h au Centre Assas, 92 rue d’Assas, 75006.

La troisième séance a porté sur le cinéma et nous avons reçu :

  • Brigitte Rollet

Brigitte Rollet est spécialiste du cinéma et de la télévision, chercheuse au Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines et enseignante à Sciences-Po. Ses recherches portent sur les questions de genre et de sexualité sur le grand et le petit écran. Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages sur les réalisatrices françaises, ainsi que du rapport sur la France pour l'enquête EWA sur les femmes réalisatrices en Europe.

  • Jackie Buet

Fondatrice et directrice du Festival International de Films de Femmes de Créteil depuis 1979. Ce festival œuvre depuis 40 ans à la reconnaissance professionnelle des femmes aux postes de création et de responsabilité. Conférencière sur l’histoire du cinéma des femmes. Récemment auditionnée au Sénat français, elle aura permis aux élus de parcourir les grands étapes du festival à travers ses objectifs essentiels afin de contribuer au débat actuellement vif en France sur l’absence des femmes dans les métiers de la culture aux postes de responsabilité et de créatrices. 

Modératrices des ateliers : Irène Despontin Lefèvre et Anastasia Choquet, doctorantes au CARISM. 

*Pour vous inscrire, merci d’envoyer un mail à l’adresse : anastasiachoquet@gmail.com

Le numéro de la salle sera indiqué aux personnes inscrites.

SÉANCE SUR LA DANSE Reportée

Nous recevrons la chercheuse Hélène Marquié et la chorégraphe Sandra Sainte Rose Fanchine.

LES INVITÉES

  • Hélène Marquié est professeure en études de genre et arts au département d’Études de genre de l’Université de Paris 8, spécialiste de danse, et chorégraphe de danse contemporaine. Ses travaux de recherche se situent à l’intersection des études en danse et des études de genre. Elle a publié en 2016 Non, la danse n’est pas un truc de filles ! Essai sur le genre en danse, aux éditions de l’Attribut.
  • Sandra Sainte Rose Fanchine est née en Martinique et a grandi en Côte d’Ivoire. Elle arrive en France à 23 ans pour poursuivre des études supérieures en design visuel ; avant de découvrir la danse. En 1998, elle débute la danse avec le collectif Vagabond Crew. Elle travaille ensuite en tant qu’interprète pour les compagnies Difé Kako, Cie Traces / Raphaelle Delaunay, Impure company / Hooman Sharifi, Cie De soi / Radhouane El Meddeb. Suite à ces différentes collaborations, commence l’exploration d’une écriture chorégraphique où elle confronte la danse hip hop aux problématiques d'identité et de genre dans le contexte post colonial. Elle a écrit trois pièces, Animus, Territoires, et 30 nuances de noir(es), une déambulation in situ qui comprend 14 musicien.ne.s et 12 danseuses de Waacking et de Locking. Actuellement elle travaille sur une commande de carnaval décolonial à l’initiative du musée de l’immigration. Son travail se place sous le sceau de la conscience sociale et de l’engagement avec l’idée que « l’art est égal à la politique ». Parallèlement à la danse, Sandra Sainte Rose est aussi graphiste/plasticienne.

INFOS PRATIQUES

Ouvert à toutes et à tous SUR INSCRIPTION. Pour s'inscrire, merci d'envoyer un mail à : anastasiachoquet@gmail.com
Attention, le nombre de places est limité.

Université Paris 2 Panthéon-Assas
92 rue d'Assas, 75006
Le numéro de la salle vous sera communiqué lors de votre inscription.

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La première séance a porté sur l’industrie musicale et a eu lieu le mercredi 6 février de 18h à 20h salle 206 au Centre Assas, 92 rue d’Assas, 75006.

Les deux invitées étaient :

  • Yaël Chiara : elle est membre de shesaidso (monde) depuis 2014 et co-fondatrice de shesaidso France. Shesaidso est un réseau de femmes qui travaillent dans l'industrie musicale. Ce groupe est destiné à partager des idées, des conseils, des opportunités de travail dans toute la France et au delà de nos frontières. Elle a travaillé chez [PIAS] pendant près de 8 ans, successivement en tant que Brand Manager pour le Groupe [PIAS], au marketing digital puis Directrice de la communication & de la transition digitale pour [PIAS] France. Son rôle de Brand Manager a été de définir la stratégie de marque et développer la marque employeur.
  • Marie Buscatto : Professeur de sociologie à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et chercheure à l’IDHE.S (Paris 1 – CNRS) et sociologue du travail, du genre et des arts, elle s’intéresse aux questions de méthode.

Fondés sur ses recherches sur la place des femmes dans le monde du jazz, ses travaux actuels portent sur les difficultés d’accès, de maintien et de promotion des femmes dans les mondes de l’art et dans les professions prestigieuses. Elle étudie les pratiques, les trajectoires et les professionnalités artistiques en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Elle développe une réflexion épistémologique sur les méthodes qualitatives.

  • Séance 3 – Mai 2019 : Spectacle vivant – Le spectacle humoristique